Au fur et à mesure des années, l’État a mis en place des lois et des mesures pour favoriser le développement de la lutte contre la pollution intérieure comme extérieure. En effet, aujourd’hui on peut facilement savoir si la peinture ou les revêtements de sols sont plus ou moins polluants grâce à un système de classification de A+ à C et il en sera bientôt de même pour vos meubles. De plus, la loi Grenelle 2 de 2010 met en place une surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur de certains établissements recevant du public. Enfin, il est possible de trouver de nombreuses informations sur la qualité de l’air, intérieur comme extérieur, sur les sites du gouvernement qui expliquent comment se protéger en cas de pic de pollution ou encore quels sont les différents polluants présents dans l’air, par exemple.
Cependant, nous ne sommes pas tout à fait à jour quant à la qualité de notre air. En effet, la Commission européenne a saisi la Cour de justice de l’Union Européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air dans plusieurs pays (dont la France pour le dioxyde d’azote). Depuis, le gouvernement a annoncé sa volonté de faire accélérer les choses en matière de qualité de l’air. En effet, en juin, Nicolas Hulot et Elisabeth Borne présenteront de nouvelles mesures pour améliorer la qualité de l’air français.
Malgré une réduction de 30% de la concentration moyenne en dioxyde d’azote depuis les années 2000, la norme donnée par la commission européenne est souvent dépassée en France. Les territoires exposés à un fort trafic routier et aux émissions des véhicules diesel sont les plus impactés. Des mesures directement liées aux domaines des transports, du chauffage et de l’industrie seront lancé pour baisser encore le niveau de dioxyde d’azote.
L’État s’engage en faveur de la mobilité propre avec la mise en place des vignettes Crit’air ainsi que de la prime à la conversion des véhicules roulant au gazole et le rééquilibrage des prix du gazole avec ceux de l’essence. Il lutte aussi contre la pollution aux particules fines liées au chauffage au bois grâce aux « fonds air-bois » pour aider au financement du remplacement des appareils de chauffage au bois qui sont les moins performants et donc les plus polluants. Enfin, l’État lutte aussi contre la pollution agricole en essayant de réduire au maximum les sources émettrices de pollution à l’ammoniac.
Cependant, il ne faut pas oublier que l’air intérieur est tout autant, voire plus, pollué que l’air extérieur et qu’il faut le purifier pour pouvoir vivre dans une maison plus saine. N’hésitez pas à aller faire un tour sur notre site pour trouver le purificateur d’air idéal pour votre logement.