Une étude sérieuse menée par 10 chercheurs de l’Atmospheric Chemistry and Physics, met en avant les taux de pollution en 2013 et les foyers les plus touchés. Faits étonnants Paris et Londres, villes considérées commes très polluées de nos jours ne le seront plus en 2030. Lumière sur une étude édifiante.
Focus sur le PM10, particules polluantes redoutable pour la santé
Pour son étude, l’équipe du chercheur Gregor Kiesewetter s’est concentrée sur les PM10, décriées comme les plus redoutables, car respirable par l’être humain et pouvant pénétrer dans les bronches. Ces particules sont génératrices de maladie, cancer, troubles respiratoires et autres maladies cardio-vasculaire. Selon l’agence européenne de l’environnement (AEE) ces particules seraient responsables de 400 000 morts en 2014.
Au cours des dernières années, Londres et Paris ont été au centre de la discussion, victimes d’un taux de pollution important de façon assez réccurentes. Au cours de quelques journées sombres, la capitale française aurait même fait pire (ou presque) que Pékin, considérée comme l’une des villes les plus polluées au monde. Le 17 mars, les autorités Françaises étaient même allées jusqu’à interdire la circulation des véhicules diesel en Île-de-France pour inciter les Franciliens a utiliser les transports publics rendu gratuits pour l’occasion. De cet événement, ont découlés de nombreux projets : l’interdiction des feux de cheminées et l’interdiction des autocars et camions dans Paris à partir du deuxième semestre 2015. Quant à Londres, la ville est poursuivie par l’Enion Européenne pour ses taux de pollution qui dépasse largement les limites fixées. En cause, les gaz d’échappement rejetant du dioxyde d’azote (NO²) dans l’air. Pour l’anecdote, Londres enregistre le taux le plus important du « vieux continent » et devrait retrouver un taux normal en … 2025.
L’Europe de l’Est et Occidentale ; grands gagnants du taux de pollution le plus élevé.
Les conclusions de l’étude sont très claires : en 2030, certaines villes seront au-dessus des seuils fixés par l’organisation mondiale de la santé et l’union européenne. Les foyers principaux se trouve dans deux zones. L’un se trouve vers l’Europe de l’Ouest, avec notamment Cracovie, Varsovie et Sofia. La combustion du bois et du charbon (NDLR), serait à l’origine de cette augmentation pharaonique du taux de micro particules dangereux. Deuxième zone, l’Europe occidental avec précisément Gijon, Stockholm, Stuttgart, Milan Turin et Paris. Fait inquiétant (mais peu surprenant pour autant) avec cette étude, c’est l’accroissement du nombre de ville pollué dans 15 ans.
Une étude, qui ne prend pas en compte de nombreux éléments
A notre échelle de citoyen, plusieurs éléments nous viennent à l’esprit pour participer à une amélioration d’ici 2030. Nous pensons qu’il faut encourager le débat des énergies propres et renouvelables. Il faut également soutenir l’amélioration des axes ferroviaires, et opter pour les transports en commun ou le covoiturage. N’oublions pas que la pollution reste un problème global dont il faut prendre conscience et s’engager à notre petit niveau ! Côté santé, il devient de plus en plus urgent de se préoccuper de l’air intérieur en s’équipant d’un purificateur d’air. Pour rester informé du niveau de pollution en temps réel, Plume Labs, en ligne ou via l’application qui vous aide à respirer.