Qu’est-ce que le SBM ?
Il est dans l’intérêt économique et social d’une entreprise de booster la créativité et la productivité de ses équipes, en investissant par exemple dans la digitalisation d’outils, en offrant des dispositifs matériels divers, en proposant des avantages variés, ou encore en organisant des sorties d’équipe. Mais en réalité, des facteurs invisibles entrent en jeux, comme l’ambiance de travail, la posture du travailleur, l’environnement du bureau général, et même la qualité de l’air, qui influe énormément sur la productivité et le bien-être des travailleurs. C’est ce dernier facteur qui nous intéresse en particulier.
Le Syndrome du Bâtiment Malsain – SBM, en anglais Sick Building Syndrome – SBS, se caractérise par des symptômes ressentis par plusieurs personnes dans un même bâtiment pendant une journée de travail. Si 20% des occupants présentent ces symptômes 2 fois par semaine, on parle alors de SBM. Un tiers des bâtiments neufs ou rénovés sont des Sick Building.
Cette sensation de mal-être au travail se traduit par des maux de tête, des soucis respiratoires, des irritations de la peau ou encore des sensations de stress et de fatigue.
Ce syndrome est le résultat d’une combinaison de facteurs qui influent sur la qualité de l’air, favorisant le mal-être de l’individu dans un bâtiment :
- Les facteurs physiques: Une température inadéquate supérieure à 22°C ou inférieure à 17°C, une hygrométrie inférieure à 30% ou supérieure à 65 %, une mauvaise ventilation (ne permettant pas un renouvellement d’air supérieur à 10 L/s) ou encore une mauvaise climatisation.
- Les facteurs chimiques: Les composés organiques volatils (COV), la poussière, le pollen, la FTE (fumée de tabac environnementale), le monoxyde de carbone et dioxyde de carbone, les produits d’entretien rejetant des particules fines, etc.
Une étude réalisée par 4 chercheurs américains et publiée dans « Harvard Business Review » prouve que la pollution de l’air a un réel impact sur la productivité des travailleurs.
Le SBM a donc pour conséquence une baisse de la productivité pouvant aller jusqu’à 15%. Une mauvaise qualité de l’air dans les bureaux a également des effets sur la présence des salariés. Dans le cas où un salarié est en souffrance liée à un SBM, on constate une augmentation de 1,5 jour d’absence par an et par employé, qui occasionne des dépenses annuelles supplémentaires de l’ordre de 20 000 $ dans une entreprise de 50 employés.
Afin de limiter les risques de développement du Syndrome du Bâtiment Malsain, utiliser un purificateur d’air permet d’assainir l’environnement, à condition de changer les filtres régulièrement. Disposez-le dans une zone aérée et éloignée des outils de travail (photocopieurs, ordinateurs..).
S’oxygéner pour mieux travailler :
N’oubliez jamais d’aérer votre espace de travail (cela vaut aussi pour votre maison !) au minimum 20 minutes par jour, c’est la règle de base pour un air renouvelé et assaini facilement. Eliminer ou réduire le tabagisme est également nécessaire. Aussi, conserver une température ambiante ni trop faible ni trop élevée, ainsi qu’un taux d’humidité compris entre 40 et 60% participent au maintien d’une bonne qualité de l’air intérieur. Le plus important reste l’entretien régulier des systèmes de ventilation.
Ne minimisez jamais le SBM, car la qualité de l’air est un élément essentiel du bien-être.
Respirez !