Le 28 juin dernier s’est tenu à Lille un atelier consacré à la qualité et à l’épuration de l’air intérieur. C’est l’occasion de faire le point sur l’étendue de la connaissance scientifique en la matière. Les experts sont formels : il a été prouvé que les végétaux ont la capacité de réduire la teneur de certains polluants gazeux dans l’air, notamment le monoxyde de carbone, le formaléhyde et les COV. De plus, la plupart des plantes dépolluantes sur le marché ne causent pas de réaction allergique.
Il y a néanmoins peu de connaissances précises tant sur la capacité réelle des plantes à dépolluer l’air de nos intérieurs que sur le nombre de plantes à avoir pour dépolluer efficacement une pièce. Toutefois, les premiers éléments scientifiques semblent montrer que les plantes, en particulier en pot, ne sont pas optimales pour épurer l’air intérieur. En effet, les caractéristiques des pièces (mouvement d’air réduits, température constante, faible hygrométrie et luminosité) réduisent leur efficacité. De plus, il semble qu’à partir d’un certain seuil, les plantes se saturent en polluants, ce qui réduirait leur capacité d’épuration.
Avant de s’équiper, les scientifiques recommandent donc d’éviter les polluants à leur source : éviter de fumer à l’intérieur, faire bien entretenir les chaudières et chauffe-eau, choisir les matériaux de construction, de décoration et les produits d’entretien en fonction de leur émission de polluants, …