C’est bien connu, la productivité des entreprises repose généralement sur la qualité de ses équipes. Il existe de nombreuses stratégies pour les entreprises à tirer le meilleur parti de leur atout le plus précieux, leurs employés. Cependant, de nombreux employeurs hésitent encore à introduire la qualité de l’air au travail malgré les nombreuses études prouvant son impact positif sur la santé et par conséquent sur la productivité des entreprises.
Comment un air plus propre peut-il améliorer la productivité du monde du travail ?
Placer des purificateurs d’air sur un lieu de travail – en particulier au sein de bâtiments anciens – peut soulager des maux tels que la fatigue, des maux de tête, la toux, les éternuements et une irritation des yeux. Ces symptômes proviennent en fait de la poussière, des moisissures, des composés organiques volatils et des autres contaminants dans l’air difficiles à éliminer et sans entreprendre de rénovations majeures. Voici quelques faits révélateurs sur la façon dont l’air propre peut influencer positivement le lieu de travail.
Augmentation de la productivité jusqu’à 11%
Selon une étude réalisée par le Conseil du bâtiment Green World, les entreprises peuvent profiter des avantages de la productivité des employés en conséquence directe de la bonne qualité de l’air intérieur. Les améliorations de productivité entre 8 et 11% ne sont pas rares.
Par exemple, en baissant de 40% le niveau de dioxyde de carbone, on augmente de manière significative la performance des travailleurs. Selon une étude menée en laboratoire, la performance d’un employé diminue de près de 23% dans un environnement au niveau de dioxyde de carbone de 1000 ppm contre 600 ppm, malgré le fait que 1000 ppm soit la norme pour les espaces intérieurs établis par l’American Society of Heating Refrigerating and Air-conditioning Engineers.
De plus, la mondialement célèbre Lawrence Berkeley du National Laboratory affirme qu’en améliorant le système de ventilation d’un lieu de travail, il est déjà possible d’éliminer une partie des polluants, permettant alors une augmentation de la performance des travailleurs de 4 à 16%.
Récupération des coûts de l’absentéisme
Selon l’American College of Allergologues, une mauvaise qualité de l’air intérieur provoque ou aggrave 50% de toutes les maladies. En parallèle, l’école de la santé publique de Harvard affirme que l’absentéisme due à une mauvaise qualité de l’air et pouvant être évité, coûte en moyenne aux entreprises 480 $ par travailleur et par an en termes de perte de productivité et de rentabilité. Les entreprises investissant dans le bien-être de leurs employés, comme avec la construction de bâtiments écologiques ou la mise en place systèmes de purification de l’air, peuvent réaliser un retour sur investissement rapide.
Une meilleure implication des employés
Avec la pollution de l’air extérieur identifiée comme la principale cause de cancer par l’Organisation mondiale de la Santé, plus de gens sont attentifs à la qualité de l’air intérieur. Le magazine Forbes a même consacré un article présentant la purification de l’air intérieur comme un avantage très recherché en entreprise, notamment dans les pays où la pollution extérieure est élevée. L’article raconte que des ambassades, consulats et autres entreprises multinationales intègrent désormais la garantie d’un air pur au bureau, mais aussi à leur propre domicile dans les packs d’avantages sociaux en participant aux frais d’achat d’un purificateur d’air !
17 millions de journées de travail perdues
Une étude du Lawrence Berkeley National Laboratory affirme que les entreprises américaines pourraient économiser jusqu’à 58 milliards de dollars de congés maladie ainsi qu’une perte supplémentaire de 200 milliards de dollars de productivité en améliorant la qualité de l’air intérieur. Sur une échelle nationale encore plus large, l’Agence américaine de protection de l’environnement estime que les avantages de la réduction de la pollution atteindra environ 2 trillions de dollars en 2020 tout en sauvant 230 000 personnes d’une mort précoce, évitant près de 200.000 crises cardiaques, 17 millions de journées de travail perdues et 2,4 millions de crises d’asthme par an.
En considérant la quantité des études déjà parues à ce sujet, tout prête à penser qu’il existe d’excellentes et convaincantes raisons à ne pas négliger. Il revient donc à tout employeur de considérer l’importance de la qualité de l’air au travail, additionné à la pollution atmosphérique déjà largement médiatisée.
Source : BLUEAIR GLOBE #2, 2015
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