Après Google Map, les déclinaisons Google Street View et Google Earth, le géant du web Google se lance dans une autre campagne de mesure, toujours dans le volet cartographie et liée aux premières versions : la géolocalisation de la pollution de l’air.
Géolocalisation de la pollution en ville
Associé à la start-up Aclima, basé à San Francisco et qui développe des réseaux de capteurs environnementaux, l’initiative a pour but de partager gratuitement des données simples mais approfondies sur la qualité de l’air à tous les citoyens qui souhaitent s’informer sur le sujet. Toute personne voulant connaître les niveaux de pollution de la ville dans laquelle il habite pourra le faire. Les données seront téléchargées sur Google Earth Engine et les chercheurs, associations de protection de l’environnement ainsi que les gouvernements pourront aussi étudier le degré de pollution de l’air et ses effets directs ou indirects sur les villes.

L’initiative a pour but de partager gratuitement des données simples mais approfondies sur la qualité de l’air à tous les citoyens
Aujourd’hui, 64% de la population mondiale vit dans des centres urbains, mais nous sommes trop souvent peu au fait des données environnementales. C’est sur la base de ce constat qu’Aclima et Google ont voulu développer ce programme. Une réflexion sur la capacité des villes à se protéger face à ce fléau est nécessaire, et c’est dans ce sens que va le projet qui est en train de se réaliser.
Denver (USA), une ville test
Un premier test grandeur nature a été réalisé à Denver, dans le Colorado. Les capteurs fixés sur le toit de trois voitures Google ont pu mesurer de nombreux polluants : le noir de carbone, le méthane, le dioxyde carbone, ou encore l’oxyde nitrique.

L’opération s’étant révélée concluante, Aclima et Google ont décidé de la reproduire en Californie, à Los Angeles, San Francisco et Central Valley. L’état californien a été choisi car il présente les pires taux de pollution à particules aux Etats-Unis. On peut imaginer qu’à terme cela arrivera en Europe.

Alors certes Google est parfois intrusif dans nos vies, mais on ne peut cette fois-ci qu’applaudir l’initiative qui permettra à tous d’avoir accès à des donnés utiles sur la qualité de l’air, ce qui nous l’espérons, provoquera une prise de conscience.
Ces informations récoltées concernent évidemment la qualité de l’air extérieur. Sans vouloir vous effrayer, l’air que vous respirez dans les espaces clos est en général 8 fois plus pollué que dans la rue. Mais des solutions existent!