Pour en faire une définition précise, nous nous appuierons sur un rapport de l’ADEME à ce propos.
L’ozone (O3) est un gaz incolore et inodore composé de trois molécules d’oxygène et est un polluant secondaire. Il se forme sous l’effet du rayonnement solaire, par la transformation chimique des oxydes d’azote (NOx), des composés organiques volatils (COV) et du monoxyde de carbone (CO) qui sont des polluants primaires, précurseurs d’ozone. Ces polluants sont émis par l’activité humaine, en particulier par les secteurs du transport et de l’industrie. L’ozone a des effets nocifs sur la santé humaine et les écosystèmes. Il contribue également au réchauffement climatique, étant un des principaux gaz à effets de serre.
L’effet de serre
L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à l’atmosphère de se réchauffer à partir de la chaleur rayonnée par les surfaces terrestres, grâce à la présence, dans l’air, de gaz tels que la vapeur d’eau, le gaz carbonique, le méthane… L’ozone est un gaz à effet de serre, qui absorbe la chaleur rayonnée par les sols. Le doublement des concentrations d’ozone dans la troposphère pourrait ainsi accroître la température moyenne de l’air d’environ 1degré Celsius (°C).
Le risque Santé – Environnement
L’ozone troposphérique est utilisé comme indicateur pendant les épisodes de pollution de l’air. Ses effets sont dommageables sur les écosystèmes (forêts, végétation et l’agriculture), mais aussi sur la santé humaine. L’ozone est un gaz très irritant pour les yeux, la gorge et les bronches. Il peut provoquer une gêne respiratoire et aggrave l’asthme, notamment chez les enfants. Les zones les plus concernées. L’augmentation des émissions d’oxydes d’azote (NOx) et
de composés organiques volatils (COV) est responsable de l’accroissement actuel des concentrations d’ozone. Bien que les polluants primaires soient issus des
grandes agglomérations, c’est en milieu rural que l’on enregistre les plus fortes concentrations d’ozone. Cela s’explique par le fait que les masses d’air
se déplacent et entraînent les polluants précurseurs d’ozone dans ces zones rurales. Le bassin méditerranéen est d’autant plus exposé à cette pollution par l’ozone qu’il est très ensoleillé et qu’il comporte des zones urbaines ou industrielles fortement émettrices de polluants précurseurs.
La réglementation européenne
La réglementation porte sur les niveaux d’alerte de pollution par l’ozone et les consignes sanitaires.
Elle vise les objectifs suivants :
• fixer les valeurs limites qu’il convient de ne pas dépasser pour la protection de la santé humaine, de la végétation et de la forêt,
• rendre obligatoire la mesure, dans l’air, des teneurs en ozone,
• prévoir les seuils d’information et d’alerte de la population,
• imposer aux pouvoirs publics, lors des pics de pollution, la mise en place de procédures concrètes d’information de la population et d’actions visant à réduire les émissions de polluant.
L’ozone est un polluant très surveillé. La réglementation française prévoit une procédure d’information et d’alerte en cas de pollution de l’air. Le grand public a pris l’habitude d’être informé sur les teneurs en polluants mesurées dans l’air ambiant. Cette surveillance est mise en œuvre dans les régions par les Associations de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), agréées par le Ministère en charge de l’Écologie et du Développement durable et sous la coordination nationale de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME).
L’Agence de l’Environnement et la Maîtrise de l’Énergie est chef de file du projet VEGETPOLLOZONE conduit dans le cadre du programme européen « Interreg IIIB-Medocc » (Méditerranée Occidentale). L’objectif de ce projet est de faire connaître les dégâts de l’ozone sur la végétation, de les communiquer et de sensibiliser les acteurs publics à cette problématique. Pour ce faire, un travail d’observation et de quantification des symptômes d’ozone portant sur différentes espèces d’arbres a été réalisé, grâce à un partenariat transméditerranéen entre la France, l’Italie, l’Espagne.
Vous pourrez trouver de plus amples informations sur le site de l’Ademe concernant l’ozone. Pour répondre également à une préoccupation de nos consommateurs, nous rappellerons ici que les ioniseurs à tête ou brosse carbonée ne produisent pas d’ozone. C’est le cas des purificateurs d’air BLUEAIR ou Stadler Form, c’est aussi le cas d’un purificateur d’air Air Naturel comme le DPN 20-1