Selon une récente étude menée pour le compte de la National Wildlife Federation et la Fondation américaine contre l’asthme et les allergies, le réchauffement climatique en plus d’augmenter les températures moyennes décale le cycle des saisons : ainsi dans l’hémisphère nord le printemps arrive avec 10 à 14 jours d’avance.
Cela va augmenter la période durant laquelle les végétaux émettent des particules allergènes. Cela renforce également la concentration d’allergènes au plus fort de l’été. En 2075 selon l’étude, la concentration d’ambroisie dans l’air pourrait ainsi doubler entre 2000 et 2075.
D’autre part, l’augmentation de la concentration en gaz carbonique dans l’atmosphère augmente les émissions de spores allergènes. Or, certaines d’entre elles sont très irritantes et peuvent engendrer de graves crises d’allergie.
Les crises d’allergie risquent donc de s’exacerber dans le futur, tout comme le coût pour le société des allergies, actuellement évalué aux États-Unis à 32 milliards de dollars par an…