L’exposition à la pollution de l’air affecte le quotient intellectuel (QI) des enfants pendant la grossesse de leur mère. En effet, selon une étude américaine qui sera publiée dans le journal Pediatrics d’août prochain, les fœtus sont directement impacté par la pollution de l’air ce qui engendrera une baisse de leur quotient intellectuel (QI) une fois enfant.
On savait que les polluants présents dans l’air que nous respirons peuvent être mauvais pour notre santé. Les bébés dans l’utérus et les enfants sont tout particulièrement vulnérables à cette pollution au moment où leurs corps se développent. L’air urbain est par ailleurs plus pollué que dans des régions environnantes car le trafic de la rue est plus dense dans les villes avec la présence d’industrie, des dépôts d’autobus, des installations de traitement d’eaux d’égout et la diffusion de cette pollution dans nos habitats.
Or selon cette nouvelle étude, il apparaît que la pollution de l’air, présente dans les grandes villes, aurait également un impact négatif sur les fœtus, en particulier sur le développement ultérieur du cerveau des enfants.
L’exposition prénatale aux polluants présents dans l’air environnement comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) peuvent nuire au quotient intellectuel (QI) d’un enfant, selon de nouvelles recherches menées par la Columbia Center for Children’s Environmental Health (CCCEH). Les HAP sont des produits chimiques libérés dans l’atmosphère lors de la combustion du charbon, du diesel, du pétrole et du gaz, ou encore d’autres substances organiques telles que le tabac. Le quotient intellectuel (QI) des enfants est donc directement affecté par la pollution de l’air.
« Ce constat est préoccupant, car le quotient intellectuel (QI) est un élément important pour le niveau scolaire future, et que les HAP sont très répandues dans les milieux urbains et dans le monde.
Source: actualites-news-environnement