Le « smog » ou brouillard toxique contenant des particules fines, s’empare chaque année à la même époque des régions Asiatiques allant de New Delhi à Lahore (au Pakistan) en faisant de nombreux morts.
La pollution est un sujet inquiétant en Inde. Effectivement, entre 1990 et 2015, le taux de décès lié à la pollution a doublé (737.400 morts en 1990 contre 1,09 millions en 2015). Ces décès prématurés sont liés à des maladies cardio vasculaire ou à des cancers des poumons pour la plupart. Selon le docteur Irshad Hussain de l’hôpital Mayo (un des plus grands de la ville de Lahore) « le nombre de patients a quadruplé pour des problèmes oculaires, d’infections respiratoires ou d’asthme ».
Les principaux fautifs et les conséquences

Ce brouillard toxique annuel est causé par les brûlis agricoles Indiens combiné à une météo humide et à un manque de vent. Mais les traditions agricoles Indiennes ne sont pas la cause principale de cette pollution suffocante.
Effectivement, l’Inde compte actuellement 1,25 milliards d’habitants, soit plusieurs millions de voitures et de deux roues qui polluent quotidiennement l’air. De plus, cette pollution est accentuée par la fumée des usines à charbon qui tournent à plein régime…
Résultats : l’ensemble des écoles ferment à la mi-journée et les ressortissants étrangers sont dans l’obligation de rester à l’ambassade. On peut apercevoir les habitants circuler dans les rues avec des chiffons de fortune sur la bouche pour ne pas respirer les particules de PM2.5 en suspension car à New Delhi, respirer l’air sans masque équivaut à fumer 50 cigarettes par jour).
Selon « The Hindustan Times », le journal conservateur le plus populaire à New Delhi, fondé en 1924 « L’Inde traverse son pire épisode de l’année en terme de qualité de l’air ».
Dans cet environnement toxique lié à la surindustrialisation, quelles sont les actions menées par l’état Indien pour lutter contre cette pollution ?
Actuellement, aucune mesure concrète n’a été mise en place par l’état Indien pour lutter contre ce « smog ». Des annonces publiques ont été mise en place par l’état et une promesse inatteignable a été annoncée : « En 2030 : 100% des voitures seront électriques ».
C’est une belle promesse mais quand l’on s’aperçoit qu’à New Delhi et dans l’ensemble des grandes capitales Indiennes touchées par cette pollution, il n’y a aucune station de chargement pour les voitures électriques, on peut supposer que le délai ne sera pas respecté à temps.


Ici, de gauche à droite, on peut apercevoir la famille royale Belge (sur la photo de gauche) et la famille royale Britannique (sur la photo de droite).
Alors que se tient la COP23 en ce moment même en Allemagne, les têtes couronnées Britannique et Belge sont venues en déplacement sur New Delhi et n’ont pas pu échapper au brouillard de pollution (comme sur les photos ci-dessus en arrière-plan).
Espérons que cette mise en situation inattendue fasse réagir les autorités étrangères sur l’importance de la pollution en Inde.
c’est vraiment bien de vouloir changer les voitures et se tourner a l’électrique mais ce type de voitures aussi polluent il faut surtout developper les transports en communs.