Dans une maison dépolluée, l’asthmatique revit!!
Selon étude Américaine, une réduction des allergènes et du tabagisme passif peuvent réellement améliorer le quotidien des petits asthmatiques. Acariens, cafards, poils de chien ou de chat, moisissures, tabac… La pollution intérieure existe bel et bien et son influence sur l’état de santé des asthmatiques est réelle. Avec de simples mesures d’hygiène, cette pollution devient en partie contrôlable. L’Inner City Asthma Study s’est justement attachée à évaluer l’efficacité d’une intervention environnementale aux domiciles de 1 000 enfants asthmatiques.
Création d’une zone de sommeil saine – animaux domestiques et moquettes exclus des chambres, aspiration des tentures… -, éviction des cafards, mise en place d’un purificateur d’air… Le programme a duré deux ans, au cours duquel l’intensité et la fréquence des symptômes ont été soigneusement relevées. Les auteurs ont ensuite comparé ces résultats avec ceux d’un groupe contrôle. En moyenne, les enfants qui vivaient dans un environnement sain ont vu leurs symptômes diminuer. Et cela, de manière significative, puisqu’ils ont « gagné » 37 jours sans aucun signe d’asthme. L’éviction des acariens et des cafards a également permis de réduire considérablement les complications de la maladie. Un essai réussi et donc à transformer !