D’après une étude menée par Airparif, la pollution atmosphérique dans la capitale et en Île-de-France a significativement baissé.
On observe une nette baisse en matière de particules fines et d’oxyde d’azote, et une baisse un peu moins forte pour le gaz carbonique durant cette dernière décennie. Cette baisse d’émissions de particules fines est de 35%, celles d’oxyde d’azote (NOx) est de 30% et enfin celles de gaz à effet de serre (CO²) est de 13% ; les quantités de benzène et de plomb ont également diminué successivement de 90% et 98% en une décennie.
En effet, aujourd’hui moins de 1,7 million d’habitants sont exposés à ces polluants. Cependant, on note également une baisse l’utilisation des véhicules diesel grâce à la réduction du trafic routier, de la vitesse de circulation (mise en place de « zones 30 » : limitation de vitesse de 30km/h dans les rues) mais également la création de Vélib et d’Autolib ont contribué à la baisse des rejets de polluants nocifs dans l’environnement.
Conformément aux décisions du Conseil de Paris en novembre dernier, les mesures permettant de lutter contre la pollution atmosphérique vont se poursuivre : d’ici fin 2013, 1200 bornes de recharge électrique seront installées à Paris et l’ensemble des voies de circulation aux abords des 1300 établissements scolaires (écoles, collèges, lycées) seront en « zone 30 ». Cette nouvelle mesure permettra d’apaiser plus de 560 km de voies soit 37% de l’ensemble des axes de circulation.
« Si je me réjouis de ces bons résultats, ils ne peuvent être qu’une incitation à poursuivre notre action dans la lutte contre la pollution », a déclaré Bertrand Delanoë.