Dans le cadre des campagnes aux prochaines municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet et deux de ces alliés ont présenté leur vision environnementale pour améliorer l’air de la capitale.
Selon Airparif, les concentrations de polluants ont nettement baissé depuis 2002. Les particules fines ont chuté de 40%, de 35% pour les particules très fines et de 30% pour les oxydes d’azote. Ces évolutions ont été permis grâce au renouvellement du parc automobile, au développement des véhicules avec filtres à particules pour les moteurs diesel puis à la généralisation des poêles et inserts à bois dans la ville.
Cependant, ce sont que des petites améliorations au vue de l’énorme pollution que dégage la cité parisienne. «Il y a quelques semaines, les maximums testés par la RATP dépassaient fortement la limité journalière de 50 microgrammes par mètre cube définie par les normes européennes: 320 µg/m3 à Châtelet, 243 µg/m3 à Auber et 645 à Franklin-Roosevelt», selon l’un des derniers relevés de la RATP. Ces taux sont largement imputables au freinage des rames, fluctuant entre 1 et 100 µg/m3 selon le trafic.
Pour y remédier, les trois politiques proposent de :
- Créer des quartiers propres dans chaque arrondissement parisien où les émissions de pollution seront très faibles
- Installer 500 bornes de recharge rapide pour les véhicules électriques
- Développer une vélo-route arborée sur le parcours sur l’ancienne voie ferrée de la « petite ceinture » et créer des garages souterrains en silo pour les vélos
- Multiplier par 4 les zones piétonnes
- Créer de nouveaux espaces verts
- Développer les énergies renouvelables (géothermie et photovoltaïque)
Ces idées s’inscrivent pleinement au Plan Climat de Paris, adopté depuis fin 2012 par la ville. Il ne faut pas oublier que la moitié de la population parisienne réside à moins de 150 mètres d’un axe routier à fort trafic.